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jeudi 21 décembre 2006
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Raphaëla Le Gouvello, portrait d’une navigatrice au message écolo

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[*[|[(Raphaëla Le Gouvello, portrait d’une navigatrice au message écolo
)]|]*]

La véliplanchiste, vétérinaire et amoureuse de la mer, Raphaëla Le Gouvello va s’attaquer à l’océan Indien dans quelques jours.

Portrait d’une aventurière au message écolo.

La découverte de la mer à Pénestin
Seule sur sa planche à voile, loin de tout, au milieu de l’océan, tel est le désir de Raphaëla Le Gouvello. La navigatrice de 44 ans entretient une relation filiale avec la mer, à laquelle elle a voué sa vie. Née en 1960 à Paris, la petite Raphaëla passe ses vacances au bord de la mer à Pénestin (Morbihan). Son papa d’origine bretonne a une maison là-bas. « Mon premier contact avec la mer était à Pénestin, quand j’ai découvert ce milieu je m’y suis tout de suite sentie bien. J’étais une petite crevette pâlotte qui aimait se sentir près de la mer ». Dernière d’une famille de dix enfants, Raphaëla Le Gouvello était souvent seule. L’enfant avait envie de bouger, de découvrir. La mer était synonyme pour elle « d’indépendance et de liberté ». Très tôt, la petite Parisienne s’inscrit à l’école de voile de Pénestin et fait ses premières armes de navigatrice sur un dériveur. Puis la planche à voile arrive en France en 1974. « Je me souviens qu’en 1976 papa était arrivé à la maison avec sur le toit de la voiture une planche à voile. Nous n’étions que deux familles à en avoir une à Pénestin ». C’est à cette époque que Raphaëla Le Gouvello s’est prise de passion pour ce nouveau sport. « Quand je pars sur ma planche à voile, je suis libre. Je suis en contact permanent avec l’eau, ce qui me procure de grandes sensations ».


Combiner la planche à voile et son métier

En plus de sa passion naissante pour la mer, la petite Raphaëla en a une autre, celle de la science de la vie animale. « A cette époque, je collectionnais des photos d’animaux que je récupérais dans des revues ». Ces deux passions, elle essaie de les combiner. Elle fait des études de vétérinaire à Nantes (Loire-Atlantique). Elle se spécialise dans l’étude du monde marin. « Aujourd’hui, je peux naviguer sur ma planche et exercer mon métier car je suis à mon compte et cela me permet de choisir ce que je veux faire et où je veux le faire ». La vétérinaire véliplanchiste travaille avec des instituts comme l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer).
Ses navigations en planche à voile lui permettent de progresser dans son métier. « Grâce à ce sport, je redécouvre la mer. Cela contribue grandement à ma formation ». Sur sa planche, Raphaëla Le Gouvello peut étudier le monde marin avec la vie qui l’habite, les forces qui l’animent et les menaces qui le rongent.

Un rêve fou, la traversée de l’océan Indien
Dans les prochains jours, Raphaëla Le Gouvello va tenter de traverser l’océan Indien. Elle s’élancera d’Exmouth (Australie) pour un périple de 3 400 milles, et une arrivée à Saint-Denis (La Réunion). Elle devrait mettre entre 70 et 75 jours pour effectuer le parcours. C’est la première fois dans l’histoire qu’une véliplanchiste va traverser cet océan, connu pour être l’un des plus dangereux. «  Outre le côté sportif, mon but dans cette traversée est de véhiculer un message de respect de l’environnement et de solidarité ». La tâche sera dure pour Raphaëla Le Gouvello qui passera par des moments très difficiles. « C’est dur psychologiquement quand on se retrouve seule au milieu de l’océan. Il y a des moments de découragement, voire d’abandon. Mais on ne peut pas faire marche arrière. Heureusement que l’équipe à terre me donne beaucoup de courage ».
De cette femme « tenace, volontaire et passionnée », il n’y a qu’une seule phrase à retenir : « toujours tout faire pour tenter de réaliser ses rêves les plus fous ». Rendez-vous en avril 2006 pour suivre le rêve fou de Raphaëla Le Gouvello.

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