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Accueil > Sport durable > Emploi
[([|[*Création d’une école d’alpinisme à Lhassa*]|])] Depuis l’ouverture du Tibet sur le monde il y a 20 ans, le plus fabuleux des massifs montagneux est visité chaque année par de très nombreux touristes venus des quatre coins de la planète. Malgré une croissance constante de cette fréquentation, la région reste parmi les plus pauvres du monde. Ayant réalisé que leurs montagnes pourraient devenir une ressource pour changer et améliorer leur existance, des Tibétains ont pris l’initiative de créer une école de formation aux métiers de la montagne. Cette école est fondée à Lhassa en mars 1999 avec l’accord de la Tibetan Mountaineering Association of China (CTMA). Elle devient la première école professionnelle permanente "d’alpinisme" de tout l’Himalaya. Les étudiants âgés de 16 à 24 ans sont issus de familles paysannes des hauts villages du secteur de l’Everest. Ils apprennent leur future métier dans des locaux sommaires avec des cours périodiques d’anglais, de culture physique, de techniques de montagne et d’escalade, de préservation de l’environnement. Plusieurs d’entre eux ont atteint leurs premiers sommets de plus de 8000 mètres au cours d’entraînements pratiques dans des expéditions étrangères. Dès la création de cette école, nous avons souhaiter répondre favorablement à la demande d’assistance par la Tibetan Mountaineering Association of China et apporter nos compétences françaises reconnues dans ce domaine bien au delà de nos frontières. L’ambition à terme est de permettre à ces jeunes Tibétains de pouvoir vivre de leurs montagnes et du tourisme qui s’y développe, et de devenir les premiers guides de haute montagne himalayens reconnus par la communauté internationale UIAGM (Union Internationale des Associations d’Alpinisme). Les missions de la FFME (Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade) ne se limitent pas uniquement à un apport technique et matériel -1,5 tonne de collecte d’équipement ont été affrétés depuis Chamonix. Elles permettent aussi d’influer dans un développement durable d’une part de cette école et d’autre part d’un environnement sportif et professionnel favorable pour ces futurs guides d’expéditions avec à terme des retombées pour le plus grand nombre de locaux. Nous avons basé notre décision d’implication dans ce projet sur les quelques réflexions suivantes :
Un terrain de jeu immense et idéal pour le métier de guide Si le rôle traditionnel d’un guide alpin conduisant son client n’est pas transposable à des altitudes extrêmes de 8000m, il peut l’être sur des sommets de 6 voire 7000m. Aussi, il est tout à fait envisageable, en fonction également des évolutions politiques locales, qu’un guide tibétain puisse dans l’avenir mener par exemple son client occidental sur les cimes ou les falaises proches de Lhassa comme celà se pratique à Chamonix et au Mont Blanc. 2001, une année "tremplin" Une délégation de l’Ambassade de France en Chine rend visite à l’école. Durant l’assistance technique par la FFME, plusieurs sites d’entraînement sont équipés autour de Lhassa. Les "aspirant-guides" tibétains apprennent à encadrer et initier à l’escalade d’autres étudiants et tout particulièrement des "non-voyants". Ils guident aussi leurs premiers "clients" sur un sommets de 6500m d’altitude. Les meilleurs d’entre eux ont acquis un bon niveau technique et un sens des responsabilités professionnelles. Une coopération plus intensive est décidée pour les années à venir et un contrat signé avec le Bureau des sports et de la culture physique. Des financements pour l’ensemble des points de cet accord sont trouvés dès janvier 2002.
Une ouverture aux régions voisines est décidée pour la seconde promotion qui prendra pied dans l’école au printemps 2002. 10 jeunes du Tibet et 5 Tibétains du Qinghai seront sélectionnés pour les 2 ans à venir. L’opportunité d’une mixité est évoquée pour l’avenir. Une autonomie financière est envisagée avec le projet de création d’une agence d’expédition qui réservera 60% des bénéfices à l’école. Les 40% de participations restantes sont pour la CTMA et le TMT (Tibetan Mountaineering Team), également employeurs potentiels des élèves sortants. Les objectifs pour 2005 organiser une formation avec la délivrance d’un diplôme reconnu et un environnement professionnel répondant aux besoins himalayens et correspondant aux exigences (hors ski *4) de la plate forme internationale UIAGM. Déposer une candidature d’adhésion dans cette organisme international ; développer les opportunités d’autres coopérations françaises et notamment en matière de francophonie. Conclusion Les artisans de l’école de l’assistance française Nawang Tashi, Tashi Tseri, Nawa, Pamba Tundju, Wangching, Nawang Tseri : les six meilleurs des 20 élèves de l’école. Ils sont destinés à poursuivre une formation intensive et à devenir les instructeurs tibétains. Ils sont tous issus de Tingri ou de Nelam. Mei Huang : enseignante d’anglais, chinoise américaine, a achevé son contrat en 2001 et doit être remplacée. Serge Koenig : initiateur et responsable de la coopération française, guide de haute montagne à la Compagnie de Chamonix, membre du bureau directeur et responsable aux relations internationales de la FFME, professeur d’alpinisme à l’ENSA pour la formation des guides en France, 20 ans de pratique du Tibet et de la Chine, habitué de l’Himalaya, six fois 8000m, le sommet de l’Everest à 8848m...) Olivier Balma, Franck Plenier, Christophe Boloyan : instructeurs français périodiquement à Lhassa, guides de haute montagne, alpinistes et grimpeurs de haut niveau, secouristes. Hans Schallenberger : mécène et conseiller de l’école, industriel suisse de Hong Kong, depuis 30 ans en Asie. Pour en savoir plus Annexes *2 Liwaco Overseas de HK , Ozark out door gear de Pékin, les cordes Beal, les matériels Simond et Petzl, les chaussures Salomon et Adidas, les perforateurs Hilti... 1 tonne 5 de matériels au total ont été collectés et affrétés sur l’école. *3 l’apport est une formation inspirée des formations professionnelles françaises et adaptée à l’environnement himalayen. Elle s’inscrit en complément à une formation de base (langues, histoire, géographie, EPS, administration et législation locale, gestion d’expédition etc...) dispensée de manière permanente par des enseignants locaux. Notre apport concerne :
*4 La Commission de réflexion (sous la présidence française) de l’Union Internationale des Associations de Guides de Montagne (UIAGM) a mis à l’ordre du jour une adaptation des critères d’accession et des standards internationaux de la qualification de guide de haute montagne aux pays en voie de développement, dont ceux de l’Himalaya, et qui n’ont entre autre pas de tradition de ski. Dossier préparé par www.ffme.fr > l’actualité Voir en ligne : spip.php?site0 |
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