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[*[|[(Jeux olympiques de Beijing)]|]*] Mesures pour la protection de l’environnement des Jeux olympiques de Beijing. Les engagements en matière de protection de l’environnement pris par la municipalité de Beijing lors de sa candidature à l’organisation des Jeux olympiques de 2008 ont été reconnus par la communauté internationale. Depuis trois ans, le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Beijing remplit activement ses engagements, faisant des efforts pour réaliser la conception des Jeux olympiques « verts ». Persévérant dans l’esprit de développement durable qui consiste à protéger l’environnement, les ressources et l’équilibre écologique, le Comité d’organisation a dirigé l’exécution des projets de construction et l’exploitation du marché afin de réduire au minimum l’influence de l’environnement sur les Jeux olympiques. En même temps, il a encouragé le développement de techniques liées à l’environnement « vert » ainsi qu’un sain mode de vie et de consommation. Beijing a démarré le projet spécial concernant la protection de l’environnement prévu dans le « Plan d’action pour les Jeux olympiques » et intensifié la mise en pratique de mesures de protection de l’environnement pour assurer un bon environnement aux Jeux olympiques. Pour en savoir plus : http://fr.beijing2008.cn/54/70/column211717054.shtml [*[|[( Mobilisation pour la défense de l’environnement Face à la montée de la pollution, des ONG se sont créées et développent des actions de lutte concrètes et efficaces. La Chine abrite six des dix villes les plus polluées du monde et, selon le vice-ministre Zhang Li Jun, à la tête de l’agence pour l’environnement, le niveau de pollution en Chine devrait quintupler en quinze ans. Face à cet emballement, le pouvoir politique central s’inquiète et a besoin paradoxalement que la société civile réagisse, ce qui explique qu’il laisse se développer, tout en le contrôlant de près, un mouvement associatif dans ce domaine. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, des associations indépendantes se sont créées. Nous en avons rencontré deux. Chacune, avec sa sensibilité propre, développe des actions concrètes pour lutter contre les méfaits de la croissance. Un combat qui fait singulièrement penser à celui de David contre Goliath. Créée en 1996 par Sheri Xiaoyi Liao, une Chinoise - revenue vivre dans son pays après un séjour aux États-Unis, l’association Village global de Beijing est logée dans le quartier neuf de Xiaoying, dans le nord-est de Pékin, au-delà du 4e périphérique. Son local occupe un rez-de-chaussée resserré, où s’activent 25 permanents. Le nom anglophone de « village global » est destiné aux étrangers, aujourd’hui principaux bailleurs de fonds de l’organisation (90 %). L’appellation - chinoise, Centre pékinois d’éducation pour l’environnement du village global, laisse mieux deviner les objectifs de l’association, qui se consacre d’abord à l’éducation du grand public et au lobbying pour favoriser une meilleure protection de l’environnement. Ces objectifs, encore - limités politiquement dans leurs ambitions, s’expliquent par les règles strictes d’enregistrement qui limitent les velléités d’indépendance des ONG (voir encadré page 27). Après dix ans d’existence, Village global revendique plus de 3 000 membres dans toute la Chine et des partenariats avec de nombreuses associations - locales. Outre ses objectifs d’éducation et de lobbying, l’association développe des propositions concrètes pour contribuer à rendre plus « vert » le style de vie des Chinois. Pour atteindre ces objectifs, elle recherche des fonds, surtout auprès des grandes - organisations internationales - fondations, grandes entreprises -, qui lui permettent de publier de nombreux livres, dont un manuel pour l’environnement destiné aux enfants et distribué largement dans les écoles, mais aussi de réaliser des films, des programmes de télévision... L’association a aussi mis en place un centre de formation et anime un jour de l’écologie à travers tout le pays et un forum des associations écologistes chinoises qui regroupe chaque année, depuis le sommet de Johannesburg en 2002, une centaine d’associations. Pour faire avancer efficacement son agenda, Village global cherche au maximum à être reconnue par les pouvoirs publics. Un de ses titres de fierté est d’avoir obtenu que sa présidente siège au comité ddes JO et y défende notamment l’idée de la mise en place de huit communautés vertes, zones d’habitation fonctionnant selon des critères écologiques. Le profil de Friends of nature, une autre ONG écologiste pékinoise très active et pionnière, est assez différent. Ses locaux sont installés en plein centre de Pékin. Tout a commencé en 1992, quand un petit groupe d’intellectuels - reconnus, qui voulaient défendre l’environnement sans savoir comment s’y prendre, a découvert qu’il pouvait agir dans le cadre d’une association, en s’inspirant du fonctionnement des ONG étrangères. Friends of nature voit finalement le jour en 1994, après deux ans de tractations avec les autorités. Elle grandit sous la houlette de l’un d’entre eux, Liang Congjie, âgé de soixante-treize ans, lettré charismatique et prudent, soucieux de l’avenir de son pays, vénéré par les Chinois sensibles à l’environnement. Ses membres se recrutent dans toute la Chine et appartiennent à différentes générations. La jeune porte-parole de l’organisation, Junhui Li, s’est engagée à vingt-cinq ans pour travailler pour le bien public, sans trop connaître au départ ce qu’était l’écologie. Aujourd’hui, elle se passionne pour la cause verte. À l, Friends of nature a cherché à protéger l’environnement pour maintenir en vie des espèces animales rares. Mais, assez vite, elle s’est consacrée à l’éducation du grand public. Aujourd’hui Friends of nature est très présente sur Internet et s’est fixé pour objectif d’aider les citoyens à participer davantage en amont à l’élaboration des politiques concernant leur environnement. L’association collabore avec des - associations dans toute la Chine sur des questions - diverses - désertification dans le Nord-Ouest, économies d’énergie, disparition d’espèces animales comme l’antilope tibétaine... Par rapport aux jeux Olympiques de 2008, d’abord hostile à la tenue des Jeux à Pékin, à cause notamment de la sécheresse qui amènera la ville à détourner encore davantage pour ses besoins les ressources en eau des villes environnantes, elle observe qu’aujourd’hui la tenue des Jeux dans la capitale oblige les autorités à prendre des mesures que l’association réclamait en vain depuis longtemps : par exemple, la fermeture d’une usine sidérurgique très polluante en plein Pékin. À très long terme, le rêve de cette - association est de contribuer à la mise en place d’un système qui permettrait à un simple - citoyen de poursuivre une - organisation si elle portait - atteinte gravement à la qualité de l’environnement. Anne Garrigue avec Yiling Huang Voir en ligne : spip.php?site0 |
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