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dimanche 28 janvier 2007
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Mountain Equipment

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[*[|[(Mountain Equipment Co-op, toujours premier de classe)]|]*]

Véronique Bouvier

La Presse

On associe spontanément Mountain Equipment Co-op au plein air. Mais la plus grande coopérative de plein air au Canada se définit plutôt par la grande nature. Une nuance qui a son importance dans une optique durable.

« Le plein air produit énormément d’activités motorisées, donc polluantes », précise Marc Blais, directeur des communications françaises et développement d’affaires chez Mountain Equipment Co-op (MEC).

À tel point que le ski alpin est exclu du catalogue de la coopérative qui compte aujourd’hui 2,5 millions de membres. « Sans remontées mécaniques, les gens ne skient pas », ajoute-t-il.

Rien d’étonnant de la part de la coopérative de Vancouver, qui se veut à l’avant-garde en matière d’engagement social et environnemental. Son cheval de bataille : la réduction de son empreinte écologique.

« Tous nos produits requièrent des processus de traitement et de fabrication hautement toxiques et néfastes pour l’environnement, reconnaît M. Blais. En lien avec l’Université de Colombie-Britannique, nous cherchons à en faire des produits beaucoup plus verts et acceptables selon les normes de développement durable. »

Quant au coton utilisé pour les vêtements de la marque MEC, il est 100 % biologique. « Nous sommes parmi les 15 plus grands acheteurs de coton biologique dans le monde, précise-t-il. Et nous travaillons actuellement sur la capacité de récupérer la totalité de nos vêtements en polyester fabriqués depuis le début de notre coopérative en 1971 pour en refaire du polyester neuf. »


Une vigilance accrue face à la délocalisation

L’autre grande préoccupation de la coopérative est d’assurer un approvisionnement éthique. Ses produits sont fabriqués dans 63 usines, dont près de la moitié se trouvent en Asie.

En 2005, MEC a procédé à des vérifications dans 27 usines. Deux cent quarante-quatre infractions ont été relevées, notamment sur la sécurité, les conditions de travail et les salaires. La coopérative a alors décidé de rompre sa relation d’affaires avec deux d’entre elles.

« Dernièrement, on vient de retirer pour quelque 100 000 $ de produits de nos rayons, indique M. Blais. On s’est rendu compte que l’entreprise en Asie qui a fabriqué une de nos armures de vélo de montagne le faisait avec des enfants. C’est une perte sèche pour nous. »

Pour la plus grande coopérative de vente de détail au Canada, il n’est pas question de faire de compromis. « Trois points sont des conditions sine qua non : le travail des enfants, le travail obligatoire, et les conditions de sécurité en usine, rappelle Marc Blais. Si le fournisseur ne rejoint pas ces trois points ou ne montre aucune volonté de corriger la situation, il est éliminé. »

La notoriété ne suffit pas

Malgré tout, le sentiment d’impuissance demeure. « Nous sommes un très petit joueur, dit-il. Comment peut-on faire changer les choses alors que, dans une usine donnée, nous représentons l’équivalent d’une à deux journées d’ouvrage par année ? Il faut que toute l’industrie fasse des pressions. »

Même son de cloche de la part de Brenda Plant, cofondatrice d’Ethiquette.ca et spécialiste en responsabilité sociale des entreprises. « Leurs produits sont fabriqués dans les mêmes usines que celles des autres grandes marques de l’industrie du vêtement. De croire que ces sous-traitants vont utiliser des approches différentes par entreprise, c’est irréaliste. Il faut une volonté concertée des gros joueurs d’exiger de meilleures conditions. »

Les choix de la coopérative n’échappent pas aux experts. En 2005, pour la deuxième année consécutive, MEC occupe le premier rang des détaillants canadiens socialement responsables du palmarès annuel du Report on business (Globe & Mail).

À juste titre pour Brenda Plant. « C’est une entreprise reconnue comme un modèle en matière de développement durable et de transparence. Ils sont reconnus par la Fair Labor Association et la Maquila Solidarity Network, les deux ONG qui suivent le dossier des ateliers de misère. »

La coopérative, qui vient de publier son premier rapport de développement durable, fait preuve de lucidité. « Nous sommes un chef de file et pourtant nous savons très peu de choses dans ce domaine-là, souligne M. Blais. En analysant la situation dans les usines, on a réalisé qu’on n’était ni mieux ni pire que les autres. »


Commencer par soi-même

Du côté de ses magasins, MEC cherche à donner l’exemple. Sa politique de minimisation des déchets a permis un taux de recyclage avoisinant les 83 %. « On vise les 90 %, précise M. Blais. Nous avons économisé au moins 100 000 $ simplement en détournant ce qui devait être acheminé vers un site d’enfouissement vers un site de recyclage, ce qui coûte moins cher. »

Pour ses magasins, la coopérative préconise le recyclage de bâtiments, comme à Québec dans le quartier Saint-Roch, ou l’écoconstruction, notamment à Montréal. « Notre bâtiment de Montréal, construit en 2003 au Marché central, compte parmi les 40 magasins les plus remarquables au monde, selon la Retail Industry Leader Association, dit-il. Il consomme 70 % moins d’énergie qu’un bâtiment conventionnel et avec 6 % d’augmentation de notre productivité, on récupère trois fois le prix de notre pavillon en 30 ans. »

Voir en ligne : spip.php?site0

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