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jeudi 16 novembre 2006
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Le Partenariat de la montagne

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Le Partenariat de la montagne est une alliance flexible de partenaires ayant pour vocation d’améliorer les conditions de vie des populations montagnardes ainsi que de protéger les environnements de montagne du monde entier.

Lancé lors du Sommet international sur le développement durable en 2002, le Partenariat de la montagne vise à exploiter la richesse et la diversité des ressources, des connaissances, des informations et des compétences techniques dont disposent ses membres pour appuyer des initiatives concrètes de mise en valeur durable des montagnes. A l’heure actuelle, le Partenariat de la montagne compte 47 pays, 15 organisations intergouvernementales et 77 grands groupes (ex. société civile, ONG et secteur privé) parmi ses membres.
Pourquoi un Partenariat de la montagne ?

Tout comme les océans et les forêts pluviales, les montagnes sont un élément indispensable à la vie sur terre. Elles représentent une source d’eau douce pour la moitié de l’humanité et constituent un réservoir de diversité génétique qui aide à nourrir la planète. Pourtant, les montagne sont menacées par le changement climatique, la surexploitation et la dégradation de l’environnement. Les habitants de la montagne sont parmi les populations les plus pauvres et les plus affamées, et une grande partie des 840 millions de personnes victimes de sous-alimentation chronique vit dans les régions montagneuses. Pour de plus amples informations sur les questions de montagne.
La montagne à l’ordre du jour international

Le Partenariat de la montagne n’entend pas créer une nouvelle entité, mais donner suite à l’alliance mondiale de particuliers et d’organisations intéressés par les questions de montagne, qui est née du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Il entretient l’élan créé durant l’Année internationale de la montagne en 2002, lorsque des comités nationaux ont été formés dans 78 pays pour renforcer la sensibilisation sur les questions de montagne et ont lancé des actions concrètes pour améliorer les moyens d’existence et les environnements de montagne. Pour de plus amples informations sur les pays.
Fonctionnement du Partenariat de la montagne

Le dynamisme du Partenariat de la montagne repose sur des actions et des initiatives de terrain. Ces activités sont guidées par les recommandations du Sommet mondial sur le développement (2002) et couvrent des thèmes spécifiques – politique et législation, moyens d’existence durables, aménagement des bassins versants, recherche, genre, éducation, agriculture et développement rural durables en montagne (ADRD-M) – et différents secteurs géographiques tels que les Andes, l’Afrique de l’Est, l’Amérique central et les Caraïbes, l’Asie centrale, l’Europe et l’Hindu Kuch Himalaya. Pour de plus amples informations sur les initiatives du Partenariat.
Soutien au Partenariat de la montagne

Ecuador Photo : A. MihichLe Partenariat de la montagne bénéficie du soutien du Secrétariat. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) héberge le Secrétariat. Le Secrétariat est un point de focalisation pour la mise en réseau et la liaison du Partenariat de la montagne et collabore étroitement avec le Forum de la montagne pour fournir des informations clés et des services de communication à l’ensemble des membres.

Le tourisme et le sport en montagne

Les montagnes sont une des principales destinations touristiques du monde. Leurs sommets et leurs paysages de toute beauté constituent un attrait croissant comme lieu de détente dans un monde urbanisé aux rythmes stressants. Mais le tourisme présente des avantages comme des inconvénients pour les régions montagneuses. Les recettes tirées du tourisme sont devenues une source principale de revenus pour de nombreuses communautés montagnardes. Pourtant, l’afflux de visiteurs dans les régions de montagne constitue une menace pour ces environnements uniques et souvent intacts. Leurs habitants sont les gardiens des écosystèmes de montagne, aussi doivent-ils intervenir dans toute décision concernant le tourisme. Mais avant tout, le tourisme doit être durable et planifié pour veiller à ce que les générations présentes et futures puissent jouir de la beauté des montagnes.
L’appel de la nature

Plus de 50 millions de personnes se rendent en montagne chaque année. Ils sont attirés par la beauté majestueuse de ses environnements, la vaste gamme de loisirs disponibles et les possibilités de se plonger dans le patrimoine culturel des communautés locales. L’air pur et vif et la beauté imposante des zones de montagne, de même que les coutumes, les arts, les traditions culinaires et l’artisanat des communautés qui y vivent, en font des destinations de vacances particulièrement séduisantes.

Au cours des 30 dernières années, les régions de montagne ont vu un essor particulier du tourisme basé sur le sport qui s’est étendu des zones traditionnelles d’Amérique du Nord et des Alpes européennes aux régions de montagne encore vierges, y compris des parties de l’Asie centrale, Himalaya, Karakorum, Caucase, Andes et même Antarctique. Parmi les activités typiques de la montagne, citons la randonnée, le ski, le snowboard, la varappe et le birdwatching. En outre, les sports extrêmes, comme le bungee jumping, l’hydrospeeding, le rafting, le parapente et le canyoning sont de plus en plus en vogue, en particulier auprès des riches citadins à la recherche d’émotions fortes. Un autre secteur en pleine expansion pour le tourisme alpin est le bien-être et la santé. Un nombre croissant de tour opérateurs proposent des voyages de contemplation et de méditation.

Le boom touristique a apporté des avantages incontestables à de nombreuses régions montagneuses du globe. Grâce aux recettes du tourisme, les habitants de la montagne, dont beaucoup sont économiquement défavorisés, peuvent aspirer à des niveaux de vie nettement meilleurs. Le tourisme de montagne a donné aux jeunes – hommes comme femmes – la possibilité de se construire un avenir au sein de leur communauté, au lieu de gonfler les rangs des migrants vers la ville. L’afflux de visiteurs a déjà créé un marché pour les produits de l’artisanat local, ainsi que de la terre.

Bien que le tourisme – et le tourisme de montagne en particulier – soit un des secteurs économiques en plus forte expansion du monde, c’est aussi un des moins réglementés. Il faut équilibrer les profits à court terme et les pertes à long terme pour que les communautés de montagne en tirent des avantages durables.
Une arme à double tranchant

L’expérience a déjà montré que le tourisme de montagne peut avoir toute une série d’effets négatifs. Il peut détériorer et perturber les écosystèmes fragiles, détruire les caractéristiques mêmes qui rendent ces environnements si séduisants. Les montagnes sont un des réservoirs les plus importants de biodiversité, et pourtant la construction, la pollution et le bruit sont autant de menaces qui pèsent sur ce bien précieux. Dans certaines des plus belles régions de montagne du monde en développement, les détritus et les ordures sont devenus des problèmes majeurs, outre l’abattage des arbres pour fournir du bois d’œuvre et du bois de feu. Le mysticisme des sites sacrés est souvent compromis par les afflux de gens du monde entier qui viennent en pèlerinage. Le tourisme implique de nouveaux réseaux de transport et de communication, qui peuvent dégrader l’environnement, bouleverser les modes de vie traditionnels et menacer la survie des langues locales. Si les montagnes deviennent les terrains de jeux du monde, ses habitants risquent de perdre leur identité culturelle.
Le prix du divertissement dans la neige

Avec la vogue des sports d’hiver, les stations de ski sont disséminées aux quatre coins du monde. Le secteur des sports de neige a fait naître un vaste et complexe réseau commercial d’hôtels, de boutiques, de restaurants, de téléphériques et d’écoles de ski, qui a donné un second souffle à de nombreuses communautés de montagne isolées. Mais, dans certains cas, elles l’ont payé cher. La construction de pistes de ski se traduit souvent par la destruction de bandes de forêt, la plantation de pylônes pour les télésièges et les téléphériques et la construction de routes et de tunnels. Dans les Alpes, les émissions de millions de véhicules qui déversent les visiteurs sur les pentes menacent la santé des arbres et aggravent les effets du réchauffement de la planète. Les sentiers et les pistes nuisent aux écosystèmes sensibles et perturbent la vie des plantes et des animaux. Et les constructions qui peuvent passer sous un manteau de neige deviennent parfois une cicatrice laissée sur le paysage à l’arrivée du printemps.
Comment ne pas tuer la poule aux oeufs d’or

Le tourisme peut procurer des avantages aux habitants des montagnes comme aux visiteurs, si planifié et géré judicieusement. Souvent, le développement du tourisme en montagne est concentré entre les mains d’intérêts extérieurs, et une faible part des profits revient aux communautés locales. Ceci est particulièrement vrai pour les pays en développement et les économies émergentes, où les capitaux à risque sont limités.

Le tourisme de montagne doit être développé en fonction des conditions et des cultures locales, une approche qui aidera les communautés à se constituer un créneau dans un marché toujours plus compétitif. Les élus pourraient favoriser des activités qui reposent sur les savoirs et les traditions locales pour garantir que les touristes respectent la diversité naturelle et culturelle des lieux qu’ils visitent et encourager les habitants des montagnes à considérer leur environnement comme une source d’orgueil.

Compte tenu de son caractère notoirement instable et souvent saisonnier, le secteur du tourisme doit être développé dans le cadre d’une stratégie de développement économique globale prévoyant une diversification afin que les économies locales ne dépendent pas uniquement des revenus du tourisme. Les gouvernements peuvent aider les communautés de montagne à investir les profits dans des programmes garantissant des moyens d’existence durables aux populations locales, et les organisations non gouvernementales et le secteur privé peuvent intervenir en dispensant une éducation et une formation aux pratiques responsables du tourisme.
L’écotourisme en montagne

Une réponse encourageante à l’enjeu du développement rationnel de la fonction récréative des montagnes est l’écotourisme. 2002 était la fois l’Année internationale de la montagne et l’Année internationale de l’écotourisme, deux thèmes étroitement liés. L’écotourisme peut contribuer à réduire la pauvreté et la faim, un problème majeur dans les zones de montagne où est concentrée une forte proportion de populations pauvres et victimes d’insécurité alimentaire. Il offre également d’énormes possibilités de valorisation des communautés et de protection des écosystèmes de montagne.

Défini par la Société internationale de l’écotourisme comme "un voyage responsable vers les zones naturelles qui conserve l’environnement et améliore le bien-être des populations autochtones," l’écotourisme représente actuellement 2 à 4 pour cent du tourisme mondial. Mais ce chiffre est destiné à augmenter. Cette forme de loisirs tient tout particulièrement à réinvestir une partie des bénéfices dans la zone et la culture visitée, sous forme de revenus et de soutien financier pour les projets de conservation, mais souvent également par des initiatives directes. Certains opérateurs touristiques plantent des arbres pour lutter contre la désertification, ramassent les ordures dans les régions de trekking et veillent à ce que les touristes utilisent des emballages bio-dégradables pour leur nourriture et leurs boissons. Durant leurs vacances écologiques, les touristes participent souvent aux projets de protection des espèces et des habitats en péril. S’il est bien géré, l’écotourisme peut constituer un outil précieux pour l’essor du tourisme, en particulier pour les communautés pauvres du monde en développement, sans détruire les ressources naturelles et l’environnement.

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