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Accueil > Social > Cohésion sociale
lundi 20 novembre 2006
popularité : 28
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Elle s’ouvre sur quelques réflexions générales, basées sur une étude de la littérature spécialisée ainsi que sur les interviews et les débats qui ont été à la source de ce travail. Les questions soulevées ont surtout porté sur la pertinence et la relativité de cette approche et de ses deux thèmes centraux (le sport et la cohésion sociale et l’accessibilité du sport).
La Fondation et les auteurs de cette publication sont pleinement conscients que ces sujets ne sont ni nouveaux, ni novateurs. Fallait-il dès lors en faire l’objet d’une publication ? Ne risquait-on pas de répéter ce que tant d’autres ont déjà dit tant de fois ? Bref, pourquoi la Fondation Roi Baudouin publie-t-elle aujourd’hui un nouveau rapport sur des thèmes qu’elle a déjà mis en évidence précédemment, sous différentes formes et à différents moments ? La réponse est dans le titre de cette introduction : la ténacité est payante !
Le sport peut-il sauver la société ?
Poser cette question présuppose la nécessité d’une opération urgente de sauvetage d’une société à la dérive. De fait, il n’est pas difficile d’établir une longue litanie de constats effrayants et de scénarios d’avenir angoissants. Les défis paraissent énormes et leur poids exerce souvent un effet paralysant. Ils étouffent toute dynamique et sapent les capacités créatrices de tous ceux qui sont encore prêts à s’engager dans la recherche de solutions.
Est-il dès lors juste d’impliquer le sport dans ce discours pessimiste et fataliste ? La tentation est grande, en effet, de le charger tout à coup d’attentes quasiment impossibles à combler. Le sport devient alors le ‘deus ex machina’, le sauveur de la patrie. Certes, il se montre flatté par des marques d’attention aussi chaleureuses et aussi subites, d’autant plus qu’il n’est guère accoutumé à tant d’honneurs. C’est qu’il a lui aussi subi une opération de dissection dont il n’est pas sorti indemne :
comme bien d’autres secteurs de la vie sociale, il a eu son lot de scandales et de critiques peu amènes. L’intérêt positif dont il bénéficie lui fait donc du bien. Pourtant, cet intérêt recèle aussi un danger majeur, car le sport n’est pas un simple outil pour remédier à des problèmes de société. Sa mission primaire est et reste en effet de susciter un intérêt pour l’exercice physique (récréatif, compétitif,…), pour le jeu structuré, pour l’exploration et le repoussement deslimites physiques et mentales grâce à l’entraînement et pour une harmonisation des rapports entre le corps et l’esprit. Le sport est avant tout un but en soi et ne peut pas être réduit à un moyen pour atteindre d’autres objectifs. D’où un vibrant plaidoyer pour que l’on aborde avec prudence le discours défaitiste sur
la mauvaise condition physique des jeunes, etc. On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre… Le sport ne pourra jamais trouver un ancrage évident et surtout agréable si l’appât n’est qu’une argumentation pénible, en partie erronée et surtout déprimante.
Mais avec toute la diversité qui le caractérise, le sport est bien entendu chargé de toute une série d’effets secondaires, tant positifs que négatifs. C’est sur ces effets que ce rapport se concentre, et plus particulièrement sur l’énorme potentiel du sport par rapport à la cohésion sociale. C’est aussi une première réponse à la question sur la pertinence et la relativité de l’approche choisie : le sport et les loisirs sportifs sont porteurs d’une grande force et d’opportunités considérables pour la société, mais sans qu’on puisse faire intervenir ces caractéristiques en les sollicitant explicitement. Le sport reste en lui-même une valeur, un but et une recherche de certains effets, indépendamment de tous les autres
effets secondaires positifs et négatifs qu’il engendre. C’est dans cette optique que le présent rapport entend très clairement se situer.
Au-delà des recommandations formulées dans le rapport, l’existence de perspectives concrètes de développement à long terme constitue un facteur de satisfaction. En effet, dans chaque communauté linguistique, un site Internet, conséquence immédiate de ce travail, proposera prochainement des informations pratiques, des témoignages, des descriptions de projets fonctionnels, des conseils émanant de praticiens ainsi que des liens pertinents concernant directement les relations sociales, l’accessibilité et les loisirs sportifs. Du côté francophone,
cette tâche a été confiée au Réseau Sport de Quartier tandis qu’un volet
du portail www.socialesamenhang.be y est consacré en Flandre. Il serait à présent judicieux de s’intéresser à l’impact réel et de mesurer les effets de cette entreprise, en termes de changements dans l’état d’esprit de la population et des décideurs, de prises de décisions significatives et de multiplication des actions d’envergure.

La société peut-elle sauver le sport ?
Cette question recèle également une hypothèse quelque peu perfide : le sport doit-il être sauvé ? Est-il si mal en point ? La société doit-elle se pencher sur son sort ? A cet égard-là aussi, le rapport veut attirer l’attention sur une ambiguïté.
Il est certain que le sport mérite davantage d’intérêt, de soutien et de reconnaissance, en particulier dans ses composantes amicales et plus encore socioculturelles (loisirs, clubs bénévoles, mouvements de jeunesse,…). Mais il y a aussi un risque de surprotection, de régulation excessive et d’ingérence.
Comme d’autres secteurs, le sport a droit à une spécificité qui le distingue
d’autres domaines d’activité. Il ne doit pas se confondre avec l’animation de jeunes ou la formation artistique, sociale ou culturelle. La société doit respecter et même faciliter ce droit à la différence. Mais de son côté, le sport doit peut-être prendre davantage conscience du contexte sociétal plus large dans lequel il s’inscrit. Les entretiens, les interviews et les études qui ont précédé ce rapport ont mis en évidence à quel point le monde du sport restait tourné sur lui-même, Il fait preuve au niveau interne d’une force et d’un dynamisme considérables, mais qui s’épanouissent rarement en dehors de lui. Il y a peut-être là un défi
majeur à relever par la société : exploiter la force, la créativité et l’énergie qui restent encore trop souvent confinées au sein du monde sportif. C’est aussi ce qui peut donner à ce rapport à la fois sa pertinence et sa relativité.
Ce rapport est-il novateur, explore-t-il des pistes inconnues ?
Pour répondre en un mot et sans ambages : non. Les liens entre le sport et la cohésion sociale ainsi que la nécessité d’oeuvrer en faveur d’une plus grande accessibilité sont des idées connues et qui ont déjà été expérimentées. Les efforts pour introduire davantage de loisirs sportifs et ludiques dans le cadre de vie et de travail des gens ont derrière eux une dizaine d’années d’essais et d’erreurs.
Avec un grand nombre d’autres acteurs, la Fondation a beaucoup investi
dans ce domaine. Les actions qui se poursuivent et les infrastructures qui subsistent (Sport de quartier) en sont la meilleure preuve. La force de ce rapport n’est donc pas d’innover ou de découvrir des horizons inexplorés.

Mais la réapparition cyclique de ces thèmes est un constat frappant qui doit pousser à s’interroger. Pourquoi est-il encore nécessaire, en ce 21e siècle en mutation rapide, de continuer à plaider pour améliorer les infrastructures de sports et de jeux dans les quartiers ? Comment se fait-il que, malgré un large consensus, les besoins restent toujours aussi criants, voire encore plus grands ?
Qu’est-ce qui provoque cette inertie et cette impuissance ? Si ce rapport corrobore des constats anciens, il met aussi en lumière les bonnes pratiques qui réussissent malgré tout à se mettre en place. Sur le terrain, il reste encore un grand nombre de personnes, de services et d’institutions qui oeuvrent sans relâche, et contre vents et marées, pour combler ce besoin de société. C’est là-dessus que le rapport met l’accent. Humblement, parce qu’il ne trace pas de voies nouvelles, mais aussi sans modestie parce qu’avec ténacité, il souligne une nouvelle fois les besoins et suggère des solutions.
En un mot…
Ce rapport se concentre sur la force et les potentialités du sport, sans pour autant réduire celui-ci à un simple instrument de progrès social. Le sport mérite mieux que cela, mais il est indiscutablement porteur de possibilités de résolution de problèmes que le présent rapport invite à explorer avec prudence.
Il souligne inlassablement l’importance de créer des possibilités locales de sport et de loisirs sportifs et il plaide avec obstination en faveur d’une plus grande accessibilité des infrastructures sportives. Sans doute ne fait-il pas oeuvre novatrice, mais du moins présente-t-il de nombreux exemples de bonnes pratiques qui ne demandent qu’à être reproduits.
Et comme nous le savons, la ténacité est toujours payante.
La Fondation Roi Baudouin

Voir en ligne : spip.php?site0

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