Un rapport de la Fondation Roi Baudouin plaide pour plus de sport, pour plus de citoyens, dans plus d’espaces
29/04/04
Dans un rapport qui a été rendu public ce mardi 27 avril 2004, des chercheurs plaident une nouvelle fois pour une meilleure accessibilité du sport et, surtout, pour davantage de place pour le jeu et la récréation sportive dans l’environnement de vie immédiat. Ce message prend une réelle importance alors que s’annonce un été exceptionnellement riche en manifestations sportives de haut niveau.
Ce rapport a été rédigé par les professeurs Marc Cloes, de l’Université de Liège (Département des Activités physiques et sportives) et John Vincke, de l’Université de Gand (Département de Sociologie). Ces chercheurs font l’inventaire des relations nombreuses et intenses qu’entretiennent le sport et la société. Ils s’arrêtent en particulier à l’intérêt que présente le sport pour l’intégration sociale et à la nécessité d’une meilleure accessibilité des activités sportives.
Il s’agit là d’une base et d’une source d’inspiration pour tous les acteurs confrontés au potentiel social du sport. En se fondant sur de nombreux exemples pratiques, les chercheurs formulent une série de conseils qui devraient optimaliser les liens entre le sport et la société.
C’est pourquoi ils sont allés à l’écoute des administrations locales, du secteur de l’enseignement, de la vie associative et du monde des entreprises. Dans le domaine de l’enseignement émerge un plaidoyer pour davantage de coopération dans la planification de l’infrastructure locale, en dépassant les limites des réseaux, et certainement avec le milieu associatif. Le monde économique peut certainement, de son côté, investir dans un système de crédit-temps qui encouragerait les travailleurs à plus de pratique sportive.
Les chercheurs soulignent aussi la nécessité et l’urgence d’une meilleure coordination entre les différents pouvoirs publics. Ils plaident en faveur d’un accroissement durable des moyens consacrés à la promotion de la récréation sportive et de l’activité physique auprès de tous les citoyens.
Dès l’introduction de la publication, on insiste sur le besoin de répéter inlassablement ces messages : manifestement, il faut des décennies de persévérance pour attirer l’attention sur ces atouts primordiaux du sport. L’avant-propos ne porte-t-il pas comme titre "La ténacité est payante" ?