OSDD Sport-Durable
Sport + Environnement + Social + Économie
Accueil Plan Recherche Mot Recherche Auteur Statistiques Nos actions Bienvenue sur Sport Durable

Un sport sain dans un corps sain dans un territoire sain

Contact

Rejoignez-nous
Vous souhaitez apporter votre contribution, vous cherchez un stage, quelque soit vos champs de compétences, prenez contact avec moi Cliquez ici.

Mon CV
Login


s'inscrire

Mot de passe oublié
Recherche

Agenda

avril 2024
LMMJVSD
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293012345

Navigation


Actualités

L’empreinte écoloque et les articles sportifs
19/01/2007 - Lire la suite
Canal s’engage dans des documentaires sur le développement durable avec LES NOUVEAUX EXPLORATEURS
19/01/2007 - Lire la suite
Le secteur des sports d’hiver est en danger
19/01/2007 - Lire la suite
Quelques sites

Le site portail de la Fondation Nicolas Hulot
Ecobase 21
Sports and Marks
Green & Gold : The Sustainable Sport Source
Sportsnature.org : Réseau des Chercheurs et Experts en Sports de Nature et de Montagne
The American Sport Art Museum and Archives (ASAMA)
Actualité du développement durable : Médiaterre système d’information mondial francophone pour le développement durable
Quelques jeux

Mot croisé du 17/11/2006
Géolocalisation

Accueil > Sport durable > Aménagement du territoire
lundi 27 novembre 2006
popularité : 26
-

Station de ski "écolo"

Auteurs

Mot clés associés

[*[|[(Choisir une station de ski "écolo")]|]*]

LE MONDE | 23.11.06 |

Chauffage solaire, tri sélectif, stations sans voitures, les thèmes marketing de Savoie Mont Blanc Tourisme, la nouvelle structure commune à la Savoie et à la Haute-Savoie pour vendre la destination neige, s’inscrivent cette année sur le registre du développement durable.

La montagne est propre, esthétique et responsable, c’est en tout cas ainsi qu’elle doit apparaître à une clientèle majoritairement urbaine (l’Ile-de-France représente 36 % pour la Savoie et la Haute-Savoie) de plus en plus attentive aux efforts de protection de l’environnement. Cette stratégie est aussi un signal à l’intention des acteurs du tourisme de la nécessité de construire un vrai projet économique, de sortir d’une logique mercantile fondée sur l’immobilier (20 000 lits nouveaux par an dans les Alpes du Nord) alors que le marché stagne depuis une dizaine d’années. La perspective de créer de futures friches touristiques et de dévaloriser le patrimoine paysager est désormais une préoccupation majeure des élus et professionnels. Il y a pourtant loin de la coupe aux lèvres : pour l’instant, seules deux communes, les Angles dans les Pyrénées-Orientales et Les Gets dans la Haute-Savoie, ont fait le choix de limiter les programmes immobiliers.

Du coup, tout fait nombre pour convaincre que le mouvement est lancé : depuis le "corner environnement durable" de l’office de tourisme d’Avoriaz, qui invite à calculer son "empreinte écologique", jusqu’à l’habillage en bois des bâtiments de Sainte-Foy-Tarentaise, en passant par les championnats du monde de ski alpin de 2009 à Val-d’Isère, qui placent, dit-on, "l’environnement au coeur de l’organisation".

Le Guide Vert des stations de montagne édité par l’association Mountain Riders pour l’hiver 2006-2007 rend plus lisibles les initiatives locales. Connue pour ses opérations de nettoyage des pistes de ski depuis six ans, l’association, basée à Lyon, qui compte 300 adhérents de 18 à 30 ans, a franchi le pas cette année en adressant un questionnaire à 80 grandes stations des Alpes et des Pyrénées sur leurs actions en matière d’eau, transports, énergie, déchets et sensibilisation du public. Quarante-cinq ont répondu, qui donnent lieu à ce guide.

Selon les données fournies par les remontées mécaniques, offices de tourisme, mairies, le guide attribue des logos spécifiques. Ainsi Les Arcs sont-ils pourvus d’un logo "transport" pour la facilité d’accès par le funiculaire, d’un logo "déchet" pour l’organisation du tri sélectif et d’un logo "sensibilisation à l’environnement" pour l’organisation d’événements. Lancé à la mi-décembre à Avoriaz, le guide, mis en ligne sur les principaux sites commerciaux de tourisme hivernal (ski-France, ski info, ski pass), recense les démarches Iso 9001 (qualité), Iso 14001 (environnement) et QSE (qualité, sécurité, environnement) engagées par les exploitants de remontées mécaniques.

Si la plupart des sociétés de remontées mécaniques sont certifiées Iso 9001, rares sont celles qui ont obtenu à ce jour la certification Iso 14001 (Les Ménuires (Savoie), et Barèges (Hautes-Pyrénées)) : la démarche Iso 9001 se concentre sur la bonne gestion de l’entreprise tandis qu’Iso 14001 va plus loin avec la mise en place de tri sélectif, l’utilisation de produits biodégradables (huiles de vidange) et une recherche d’économie d’énergie. Une seule station, Montgenèvre (Haute-Alpes), détient la certification QSE pour ses remontées mécaniques. Au final, les remontées mécaniques se positionnent comme des acteurs de la protection de l’environnement. Un atout important alors qu’elles sont au coeur du débat sur l’utilisation de la ressource en eau et l’extension des domaines enneigés artificiellement.

Autrans, dans le massif du Vercors, met en service, cette année, une réserve de 15 000 m3 alimentée par le réseau d’eau potable. Ailleurs le Grand Bornand (300 000 m3), Méribel-Motarret, La Plagne ou encore L’Alpe-d’Huez comptent désormais deux retenues, les Ménuires en construiront une troisième en 2008. A chaque fois, ces lacs artificiels sont plus grands, plus profonds, et n’ont pas vocation à devenir, l’été, des lacs d’agrément.

En réponse aux attaques de Mountain Wilderness, qui fait de la neige de culture son cheval de bataille, le Syndicat national des téléphériques de France tente le dialogue. L’association exige qu’une procédure réglementaire spécifique prenne en compte l’ensemble des équipements et leurs impacts sur le milieu naturel. Les professionnels de la neige de culture rappellent que leur consommation d’eau atteint 15 millions de m3 pour 188 stations dont 55 % proviennent des réserves d’altitude et des ouvrages hygroélectriques, 30 % des cours d’eau et 15 % des trop-pleins des réseaux d’eau potable. Et ils mettent ces chiffres en regard des 25 millions de m3 qui servent au remplissage des piscines privées et les 108 millions de kWh utilisés pour produire de la neige, soit 0,023 % de la consommation nationale d’électricité.

En dernier ressort, le touriste a son mot à dire, qui peut privilégier les stations économes en neige de culture et engagées dans une démarche durable.

Voir en ligne : spip.php?site0

Copyright © 2006 Sport Durable
Suivre la vie du site RSS 2.0 | SPIP | | Google analytics | PIWIK | marqueur eStat'Perso